Protection de 200 000 hectares de forêt publique : la CAQ et le PLQ doivent des réponses aux producteurs et productrices acéricoles

8 septembre 2022

Conseil général de l’UPA

Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) se disent déçus des réponses obtenues par monsieur François Legault et madame Dominique Anglade lors de leurs échanges avec les délégués présents au conseil général de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) des 7 et 8 septembre. Ils invitent la Coalition avenir Québec et le Parti libéral du Québec à prendre des engagements formels en faveur de l’acériculture en forêt publique comme l’ont fait Québec solidaire et le Parti Québécois. Le Parti conservateur a également semblé ouvert aux demandes des PPAQ.

« L’acériculture est désormais dans les ligues majeures de l’économie au Québec avec une contribution au PIB qui dépasse le milliard de dollars. Les producteurs et les productrices méritent des réponses claires de ceux et celles qui souhaitent les représenter. Nous invitons donc monsieur François Legault et madame Dominique Anglade à s’engager à réserver 200 000 hectares de forêt publique à l’acériculture afin de préserver à court, moyen et long termes le potentiel acéricole québécois. Ils ont jusqu’au 3 octobre prochain pour démontrer qu’ils comprennent les besoins des acériculteurs et acéricultrices », explique
Luc Goulet, président des PPAQ.

De leur côté, les représentants de Québec solidaire et du Parti Québécois ont répondu positivement aux demandes précises des PPAQ en faveur d’une meilleure cohabitation des usages en forêt publique. « On ne demande pas la lune. On demande que l’industrie forestière partage mieux le territoire afin que l’ensemble de ceux qui utilisent la forêt publique puisse en bénéficier. C’est ce que messieurs Gabriel Nadeau-Dubois et Paul St-Pierre Plamondon ont compris. Et on entend le même signal de la part de monsieur Éric Duhaime », conclut monsieur Goulet qui réitère que les 200 000 hectares réclamés par le monde acéricole équivalent à peine à 6 % des besoins en feuillus durs identifiés par l’industrie du bois pour la même période.

Rappelons qu’une récente étude a mis en lumière les bénéfices économiques de l’acériculture. En plus de sa contribution au PIB, l’industrie acéricole crée 12 582 emplois équivalent temps plein et engendre des revenus de taxation de 235 millions de dollars pour le Québec et le Canada. Ses retombées se démarquent particulièrement lorsqu’elles sont mises en perspective avec les autres activités, comme la foresterie. Par exemple, selon les calculs des PPAQ, pour les mêmes 100 hectares d’érablière exploités en forêt publique, la production de sirop d’érable permet la création de 16 fois plus d’emplois, 9 fois plus de croissance économique en PIB et 26 fois plus de revenus en taxes et impôts que la récolte de feuillus durs.

 

À propos des Producteurs et productrices acéricoles du Québec et de la marque Érable du Québec

Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) représentent les intérêts de 13 300 acériculteurs et acéricultrices et de plus de 8 000 entreprises acéricoles. Le Québec assure en moyenne 72 % de la production mondiale de sirop d’érable et exporte dans une soixantaine de pays.

ppaq.ca – @AcericoleQc

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Dossier économique et statistiques acéricoles