L’histoire des PPAQ

un long chemin

L’histoire des producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), c’est un peu notre histoire à tous. C’est l’histoire du Québec d’hier et le défi du Québec de demain. Chaque printemps, un nouveau chapitre s’ouvre et l’histoire se poursuit.

La volonté et la détermination des producteurs et productrices acéricoles leur ont donné envie de croire qu’ensemble, ils iraient plus loin. Leur histoire, parsemée de luttes, de débats, de recherche et d’innovation a positionné le Québec comme leader mondial de la production du sirop d’érable, a permis de dynamiser des régions sur le plan économique. Alors qu’il était impossible de penser vivre du métier d’acériculteur hier, cela est possible maintenant. Ils sont aujourd’hui 13 300. Les PPAQ en ont fait du chemin! Le sirop d’érable également, puisque notre or blond est désormais connu et apprécié dans plus de 70 pays.

Une organisation active depuis 1966

Les PPAQ ont été créés en 1966 en vertu de la Loi sur les syndicats professionnels. Affiliés à l’Union des producteurs agricoles (UPA), ils sont présents partout à travers le Québec, dans 12 régions acéricoles.

Si le plan conjoint, adopté en 1990, a fait entrer l’industrie acéricole dans l’ère moderne, le début des années 2000 a vu naître 3 outils majeurs de mise en marché du sirop d’érable :

 

  1. L’agence de vente
  2. La réserve stratégique mondiale de sirop d’érable
  3. Le Règlement sur le contingentement

Dates marquantes de l’histoire des acériculteurs et acéricultrices du Québec

1966

11 août : Assemblée de fondation de la Fédération des producteurs de sucre et de sirop d’érable du Québec en vertu de la Loi sur les syndicats professionnels.

12 octobre : Première requête de plan conjoint déposée à la Régie.
20 décembre : Autorisation d’incorporation de la Fédération dans la Gazette officielle.

20 décembre : Autorisation d’incorporation de la Fédération dans la Gazette officielle.

1974

Une 2e demande de plan conjoint acéricole est déposée sans succès auprès de la Régie.

1975

La Fédération demande son affiliation à l’UPA.

1983

La Fédération adopte un nouveau nom : Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ).

1984

La 3e tentative de plan conjoint échoue : les acériculteurs rejettent le projet lors d’un référendum.

1989

Un total de 84 % des acériculteurs votent en faveur du plan conjoint lors du référendum des 18, 19 et 20 décembre.

1990

Le 28 février, le plan conjoint entre en vigueur.

1991

Modernisation du logo de la FPAQ avec l’arrivée du plan conjoint.


Ancien logo à gauche, nouveau logo à droite

1992

La Fédération est acculée à la faillite technique.

1994

Publication du premier numéro du magazine Info-Sirop.

1998

Le prix minimum du sirop d’érable est protégé par la première convention de mise en marché du sirop d’érable en vrac.

2000

Création de la Réserve stratégique mondiale de sirop d’érable.

2002

Entrée en vigueur de l’agence de vente des producteurs de sirop d’érable.

2004

Entrée en vigueur du Règlement sur le contingentement de la production acéricole.

2005

Début des projets de recherche sur le sirop d’érable.

2008

Première allocation de nouveaux contingents acéricoles depuis la mise en place du règlement sur le contingentement en 2004.

2010

Découverte du « québécol », une molécule propre au sirop d’érable.

2012

Achat de l’usine-entrepôt de Laurierville par la FPAQ.

2013

Innovation : l’eau d’érable à boire arrive sur les marchés.

2016

Émission de 5 millions d’entailles de contingent.

2018

Pour bien représenter tous ses membres, la Fédération modifie son appellation pour « Producteurs et productrices acéricoles du Québec » (PPAQ).

Création d’une nouvelle identité corporative pour les Producteurs et productrices du Québec et de l’image de marque Érable du Québec. 

2022

Construction d’un troisième entrepôt de la Réserve stratégique mondiale de sirop d’érable, à Plessisville.

Pour en apprendre davantage sur l’histoire de l’acériculture au Québec à travers un siècle d’efforts, de sacrifices et de passion, procurez-vous le livre Si l’érable m’était conté