Faites connaissance avec les administrateurs et administratrices des PPAQ

Luc Goulet

Président, PPAQ
Côte-du-Sud

un homme engagé
Luc Goulet, père de trois enfants, acériculteur à plein temps et homme engagé, préfère définitivement prendre part à la parade plutôt que de la regarder passer. « On peut être spectateur, mais on peut aussi choisir d’être quelqu’un qui fait partie de la décision », affirme-t-il. Ce leitmotiv semble définir sa personnalité d’entrepreneur et d’administrateur.

d’enseignant à acériculteur
Pour lui et sa conjointe, Annie, tous deux natifs de la région de Bellechasse, l’acériculture a toujours fait partie de leur vie. Dans leur famille respective, la production de sirop d’érable était pratique courante. Après plusieurs années comme enseignant en agriculture à Saint-Anselme, Luc voulait s’investir davantage dans ce domaine. C’est vers l’acériculture que lui et sa conjointe se sont tournés. En 2007, ils devenaient propriétaires d’une érablière de 4 000 entailles avec contingent à Saint-Nazaire-de-Dorchester, dans la région de Bellechasse. Dès leur 2e année de production, ils ont pu profiter d’un ajout d’entailles grâce à l’allocation de contingent d’agrandissement. Cela les a aidés à faire grandir leur entreprise, l’Érablière Annie Bilodeau et Luc Goulet, qui compte aujourd’hui 17 000 entailles. « Démarrer une entreprise et ensuite la voir évoluer, c’est une fierté d’année en année », mentionne avec satisfaction cet entrepreneur stimulé par les défis.

autonome mais bien entouré
Autant que faire se peut, Luc essaie d’être autonome pour opérer son érablière. « C’est difficile de conserver de la main-d’œuvre qualifiée. Il faut donc optimiser chaque partie de la production afin d’être le plus autonome possible pour être moins à la merci des pénuries de main-d’œuvre. » Bien entendu, sa conjointe, qui a obtenu son DEP en production acéricole en 2008, et leurs 3 enfants prêtent main-forte pour les opérations, la transformation et la vente. Son bonheur tout simple : « Ma récompense ultime, après une journée de travail, c’est de sentir le sirop d’érable lorsque je le fais bouillir », déclare-t-il avec contentement.  « Je prends plaisir à faire ça. »

confiant, il s’investit pour ses pairs
« J’ai commencé par être substitut pour le syndicat de la Beauce. » Aussitôt que Luc est devenu acériculteur, en 2007, c’était clair pour lui qu’il allait « embarquer dans le train ». Cette même année, il a participé aux réunions syndicales de sa région (à l’époque la Beauce) et est devenu ainsi substitut pour représenter sa région à l’assemblée générale de la FPAQ. Le remaniement des régions avec l’UPA du futur lui a permis d’obtenir un poste d’administrateur au sein du syndicat acéricole de la Côte-du-Sud. Depuis 2014, il est en le président.

« C’est un rôle que je prends à cœur. Je veux répondre aux producteurs, les aider. »

à l’écoute des producteurs
Luc a également siégé au conseil exécutif des PPAQ comme 1er vice-président avant d’être élu président des PPAQ en 2022. Intarissable au sujet des enjeux acéricoles, il croit fermement que les échanges entre administrateurs et producteurs acéricoles sont essentiels afin de faire évoluer les points de vue sur les différents enjeux. D’ailleurs, il prend plaisir à participer aux tournées régionales et à discuter avec ses homologues : « Recueillir ce que les producteurs et productrices sentent et vivent dans leur région, c’est important. Je veux pouvoir les représenter le mieux possible. »

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Martin Guay