Faites connaissance avec les administrateurs et administratrices des PPAQ

Martin Guay

Vice-président
Côte-du-Sud

« Faire du sucre, c’est une maladie pour moi. Je ne sais pas ce que je ferais le printemps si je n’avais pas d’érables. C’est aussi la saison que j’aime le plus : la neige fond, la nature revit… les belles journées, le beau temps qui prend. »

C’est en ces mots que Martin Guay décrit sa passion pour son métier. Celui qui se dit acériculteur depuis qu’il sait marcher possède, avec son fils Maxime, une érablière à Saint-Malachie, municipalité sise à la limite est de la MRC de Bellechasse.  

 

Une passion transmise par son père 

Tout petit, Martin passait ses journées à l’érablière avec son père Roland, qui lui a transmis l’amour des érables et de la forêt : « Jusqu’à l’âge de 4-5 ans, j’étais à l’érablière à la journée longue ! D’ailleurs, mon père m’a appris l’importance de prendre soin de sa forêt et de l’aménager adéquatement. Pour lui, les érables étaient précieux ! » Celui qui exploite maintenant 16 500 entailles sur deux sites, à Saint-Malachie où se situe sa cabane à bouillir et à Saint-Nazaire-de-Dorchester, semble très redevable à son patriarche de qui il a repris l’érablière en 1997. « Mon père a toujours travaillé à mes côtés, même après que je sois devenu propriétaire de l’érablière. En plus, il me faisait entièrement confiance et me disait que c’était à moi maintenant de prendre les décisions. Il ajoute, reconnaissant : Je suis bien chanceux, j’ai eu un bon père. » 

 

La famille au cœur de son entreprise 

Martin se dit heureux de partager les tâches du quotidien avec son fils Maxime, que ce soit à l’érablière ou dans leurs autres entreprises : le camionnage et le bûchage. « Ça fait plus de 10 ans que mon fils travaille avec moi. Il adore lui aussi l’acériculture, explique-t-il avec grande fierté. On se partage les tâches selon les saisons : l’été il conduit le camion, et moi je suis dans la forêt. À l’automne, il vient me rejoindre dans le bois. On bûche et on fait de l’aménagement jusqu’au 25 janvier, parce que c’est là qu’on commence à entailler. » Au printemps, Martin peut aussi compter sur l’aide précieuse de sa conjointe Danielle Denise au quotidien et de leur fille Rosalie qui vient de temps en temps passer des journées avec eux les fins de semaine. Pour lui, l’esprit familial est important et l’érablière se veut un lieu de rassemblement unique où tous les membres de la famille sont les bienvenus. 

 

Comprendre et participer, les fondements de son engagement 

Vice-président du syndicat acéricole de la Côte-du-Sud depuis quatre ans, Martin s’est lancé dans l’aventure syndicale lorsqu’un producteur l’a approché. Sans aucune hésitation, il a aussitôt accepté. En fait, il était plutôt heureux, puisqu’il avait maintenant l’occasion de mieux saisir le bien-fondé de chaque décision et des orientations : « J’aime faire partie des discussions et comprendre. » En fait, ce qu’il apprécie tout particulièrement dans son engagement syndical se révèle être le sentiment qu’il fait une différence et peut aider ses pairs. Il mentionne humblement : « En m’impliquant, je sais que je peux aider les producteurs. Me sentir utile, c’est une partie de ma paye ! » 

Depuis juin 2022, un défi tout aussi inattendu s’est présenté à lui, soit de siéger au conseil d’administration des PPAQ en tant que représentant de la Côte-du-Sud, puisque son président régional est dorénavant le président des PPAQ. « Bien sûr, au début j’étais nerveux, mais les autres membres sont respectueux et m’ont tout de suite accepté ! », fait part Martin Guay sur son expérience d’administrateur de l’organisation provinciale. 

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Jonathan Blais