Lancement officiel de la saison acéricole 2019

20 février 2019

L’occasion de souligner l’apport économique des producteurs et productrices de sirop d’érable du Québec

Longueuil, le 20 février 2019 – En présence des représentants des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), le député de Beauce-Sud et adjoint parlementaire au premier ministre, volet jeunesse, Samuel Poulin, a procédé ce matin, à l’érablière du Bois-de-Coulonge située en plein cœur de la ville de Québec, à l’entaillage officiel d’un érable, lançant ainsi officiellement la saison acéricole 2019. Un geste symbolique qui a été posé en réalité 48 millions de fois, au cours des dernières semaines, par les acériculteurs qui se préparent à produire le sirop d’érable québécois. « L’érable est une richesse naturelle et un moteur économique important pour tout le Québec », déclare M. Poulin, dont la circonscription compte une très grande concentration d’érablières et la municipalité de Saint-Robert-Bellarmin, qui bat le record du nombre d’entailles par habitant, soit près d’un million pour 575 résidents.

La mise en marché collective a propulsé l’économie de l’érable

Le lancement officiel de la nouvelle saison acéricole est l’occasion de souligner les réalisations d’une industrie dont les Québécois sont si fiers. Dans le cadre d’une étude récemment réalisée par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC), on explore quelques-unes des raisons expliquant les réalisations de l’industrie acéricole au Québec. On y constate que le modèle institutionnel de la filière acéricole actuellement en place a produit jusqu’ici des résultats porteurs. Le système mis en place par les producteurs acéricoles a permis, en l’espace d’une génération seulement, les réalisations suivantes :

  • passer d’une activité économique d’appoint à un secteur économique à part entière
  • professionnaliser le métier d’acériculteur
  • augmenter de manière raisonnée la production
  • améliorer la qualité du produit, innovation et développement des marchés
  • régulariser le prix du produit

« Les faits montrent que l’arrangement institutionnel actuel a permis de réunir les conditions pour que l’économie de l’érable du Québec relève le nouveau défi de la demande agroalimentaire mondiale. Les conditions du marché pourraient éventuellement mener à réévaluer la stratégie actuelle de développement de l’« or blond » québécois, mais pour l’heure, elles ne montrent pas qu’il faille modifier un modèle performant, qui a démontré une étonnante capacité d’adaptation. Loin de brider le potentiel acéricole, la mise en marché collective en acériculture a constitué au contraire une rampe de lancement pour les producteurs québécois », a déclaré François L’Italien, chercheur à l’IREC et auteur de l’étude

Le Québec : leader mondial de la production du sirop d’érable et plus encore

Le Québec produit 72 % du sirop d’érable de la planète. Grâce aux différentes stratégies de mise en marché, d’innovation et de promotion des PPAQ, le sirop d’érable d’ici est actuellement exporté et apprécié pour sa qualité, dans une soixantaine de pays. La production augmente et les ventes sont en croissance, tant et si bien que les PPAQ visent des ventes de l’ordre de 185 millions de livres dans un horizon de cinq ans. « Les PPAQ sont déterminés à poursuivre le travail entrepris au cours des dernières années pour permettre à notre industrie de grandir et d’assurer la pérennité de la ressource, pour le bien-être et la fierté des communautés qui la produisent », a fait valoir Serge Beaulieu, président, Producteurs et productrices acéricoles du Québec.

Par ailleurs, le sirop d’érable est bien plus que le produit traditionnel qui nous régale tous. Il entre dans la composition de plus en plus de nouveaux produits, en remplacement notamment d’autres formes de sucres. Son intégration dans la chaîne de transformation s’appuie sur un rigoureux processus d’inspection de la qualité et de classement du sirop d’érable en vrac. Le Québec est en effet le seul endroit au monde où le produit d’origine est classé et inspecté.

Quant à la réserve stratégique, elle permet d’assurer un approvisionnement constant de sirop d’érable sur les marchés, indépendamment de l’ampleur de la plus récente récolte. Les acheteurs peuvent ainsi s’approvisionner de sirop d’érable en baril, biologique ou non, de chacune des classes de couleur, à longueur d’année. La réserve assure également une stabilité du prix du sirop d’érable, qui bénéficie aux acheteurs, aux producteurs et aux consommateurs.

À propos des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) et de la marque Érable du Québec

Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ont pour mission d’assurer la promotion des intérêts des acériculteurs et acéricultrices du Québec et de développer le plein potentiel de production et de ventes des produits d’érable du Québec, tout en respectant les règles de développement durable. Ils représentent 11 300 producteurs et productrices et 7 400 entreprises acéricoles dont la qualité du travail permet au Québec d’assurer en moyenne, et annuellement, 72 % de la production mondiale de sirop d’érable. Les PPAQ sont fiers de valoriser la marque Érable du Québec en plus de coordonner les efforts de mise en marché et de promotion des produits d’érable du Canada à l’international au nom de l’industrie canadienne de l’érable. Les PPAQ orientent et animent également le Réseau international de recherches et d’innovation sur l’érable.

Rapport Le sirop d’érable au Québec : un modèle performant et adapté aux défis qui pointent, Institut de recherche en économie contemporaine (IREC)
Faits saillants Le sirop d’érable au Québec : un modèle performant et adapté aux défis qui pointent
Fiche L’acériculture québécoise : quelques faits et chiffres
Photos générales acériculture

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ppaq.ca – @AcericoleQc

Renseignements et demande d’entrevue :
Valérie Lavoie
Massy Forget Langlois relations publiques
514 842-2455, poste 21
[email protected]